Orphelins
Orphelins de Dennis Kelly, traduction de Philippe Le Moine
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com
Lorsque Dennis Kelly ouvre la boîte de pandore, il y trouve des frères et soeurs très fusionnels, un couple vacillant et une folie contagieuse. Liam et Helen sont orphelins. Un soir, Liam, couvert de sang, interrompt un dîner chez sa soeur et son beau-frère. Le couple veut comprendre ce qui s'est passé, mais le récit du garçon est confus. Les certitudes de chacun vont alors voler en éclat et l'intimité familiale se gangrener devant le poids de la responsabilité.
mise en scène : Monique Duffey.
distribution : Franck Celle, Pascale Francoz, Thomas Gautier.
l'auteur :
Né en 1970 à New Barnet (nord de Londres), Dennis Kelly intègre vers l’âge de 20 ans une jeune compagnie théâtrale et commence à écrire. À la fin des années 90, il entame des études universitaires au Goldsmiths College de Londres. S’il dit n’y avoir guère appris en matière d’écriture théâtrale, il y affirme le choix de formes en rupture avec le théâtre social réaliste anglais. Conjuguant le caractère provocateur du théâtre in-yer-face (théâtre coup-de-poing) et l’expérimentation de styles dramatiques diversifiés, ses textes abordent les questions contemporaines les plus aiguës. En 2009, il s'essaye au genre du thriller avec Orphelins.
Il écrit également pour la radio, les comédies musicales et le cinéma. C'est l'un des auteurs anglais les plus connus actuellement et maintenant souvent joué en France.
Notre intention :
« Orphelins » est un thriller politique. Les thématiques concernent le racisme, la peur des différences, et la difficulté à maintenir un jugement moral dans un contexte familial exceptionnel. La situation est dramatique, et nous souhaitons présenter des personnages ordinaires, auquels chacun puisse s'identifier à certains moments, malgré la gravité de leurs actions. Le spectateur doit être amené, tout en suivant le processus haletant de la pièce, à s'interroger sur la solidité de ses valeurs. Les personnages ne sont pas graves, mais souvent légers, attachants et fragiles.
La scénographie, très simple, privilégie l'intensité des relations, déjà parfaitement présentes dans le texte, et les laisse dans un contexte de situations très quotidiennes.
A partir de 12 ans.
Nous avons joué cette pièce en Savoie les 20 et 21 mai, le 25 juin et le 29 septembre 2017 au Théâtre 40 à Barberaz, le 23 mai 2017 au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Jean de Maurienne, le 30 septembre 2017 en appartement à Cognin, le 15 mars 2018 au Théâtre 40 à Barberaz, le 10 mai 2018 au Théâtre de l'Echange à Annecy dans le cadre du festival des Escholiers, le 23 juin 2018 en appartement à Montélimar, le 18 juillet 2018 en appartement à Montvernier (Savoie), le 24 novembre 2018 au Théâtre 40 à Barberaz, le 19 janvier 2019 en appartement à Seyssinet-Pariset (Isère), le 23 mars 2019 au Théâtre 40 à Barberaz et le 13 octobre 2019 à St-Gervais-sur-Roubion (Drôme).
crédit photos : Pierre Dompnier